Ping-pong métaphysique
«Les Diablogues» de Dubillard, mis en scène par Patrick Mohr au Crève-Cœur, démantibulent langage et sens. Un effarement scénique.

Roland Dubillard fait d’une parole fantasque, imprévisible, un outil fascinant et singulier plongé dans un grand bain d’absurde. Nés à la radio, ses courts récits ou Diablogues assurent une déroutante cohérence comico-dramatique au fil d’intrigues rocambolesques parcourues «à sauts et à gambades» par des duettistes. Angoissé existentiel en état d’absence, Buster Keaton scénique, le dramaturge et comédien prend les pieds de ses dialogues dans le tapis des mots du quotidien
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