Sida: «Je refuse d’être complice»
Depuis deux ans, Christophe Salis boycotte la trithérapie qui lui permettrait de lutter contre le virus HIV qu’il a contracté il y a près de dix-huit ans. Sa décision se nourrit de son indignation: il ne supporte pas d’être parmi les privilégiés des pays riches alors que le même traitement est inaccessible aux moins fortunés. Sa démarche ne se veut pas «donneuse de leçon». C’est un cri du coeur, ou plutôt un cri de conscience.