
Fin de l’occupation à l’Uni
Sous la menace de la police, les occupant·es ont cessé l’occupation d’Uni Dufour. Mais ils et elles assurent que ce n’est pas fini.
Sous la menace de la police, les occupant·es ont cessé l’occupation d’Uni Dufour. Mais ils et elles assurent que ce n’est pas fini.
L’occupation propalestinienne à l’Unige dérange un pseudo ordre institutionnel qui n’est qu’une couverture à l’inaction du rectorat. La lutte est pourtant exemplaire à plus d’un titre. Notre exergue.
Après Uni Mail la semaine dernière, la Coordination étudiante pour la Palestine a pris ses quartiers devant le rectorat à Uni Dufour.
Le syndicat étudiant a invité lundi la communauté universitaire à un débat sur la position du rectorat sur la Palestine et plus largement sur la démocratie à l’université.
Avant de lever le camp, les membres de la Coordination étudiante pour la Palestine ont rencontré la rectrice, Audrey Leuba, qui n’est pas entrée en matière sur les partenariats avec les universités israéliennes.
Les étudiant·es de la Coordination étudiante Palestine de l’université de Genève ont réinvesti le hall d’Uni Mail. Le mouvement demande au rectorat une position claire et publique sur le génocide à Gaza. L’occupation devait se poursuivre la nuit.
Dénonçant «l’incapacité du rectorat d’assurer un débat au sein de l’université», la CUAE décide d’organiser elle-même un débat public sur le positionnement de l’Unige sur Gaza. Il aura lieu le 12 mai.