L’Assemblée nationale a largement approuvé mercredi la « suspension » de la réforme impopulaire des retraites de 2023 en France, emblématique du deuxième mandat du président Emmanuel Macron.
Le premier ministre français a annoncé hier devant l’Assemblée nationale la suspension de la réforme symbole de la présidence Macron et gagné ainsi un sursis grâce à la non-censure des socialistes.
Le Tribunal fédéral se prononce ce jeudi sur les recours contre la votation sur le relèvement de l’âge de la retraite pour les femmes. Environ 200 personnes se sont réunies devant le bâtiment à Lausanne.
Le Rassemblement national est le «grand gagnant» de la séquence des retraites, selon une étude, avec 26% des électeurs en cas de nouvelles législatives, tout comme la coalition de gauche Nupes.
Alors que le mouvement des retraites se poursuit avec une nouvelle journée d’action demain, facs et lycées sont de plus en plus mobilisés. Leur colère pourrait participer à faire plier Emmanuel Macron.
La décision de passer outre l’opposition du mouvement syndical et de l’opinion publique à la réforme des retraites illustre le changement d’attitude des élites politiques vis-à-vis du syndicalisme, selon le sociologue Karel Yon.