La Haute Ecole de Suisse occidentale annonce avoir rompu tout lien avec les institutions académiques israéliennes. Les collaborations entre chercheur·euses restent possibles.

L’université a annulé mardi une rencontre de présentation de son rapport de gestion 2024. En marge, la rectrice a expliqué le positionnement de l’institution sur le génocide à Gaza.

Plusieurs centaines de membres du personnel de l’université de Genève ont signé un appel à la responsabilité éthique de l’université dans ses partenariats académiques.

Pour la chercheuse israélienne Maya Wind, les universités de son pays sont un pilier de l’Etat d’apartheid et appuient  directement le génocide à Gaza.

Le syndicat étudiant a invité lundi la communauté universitaire à un débat sur la position du rectorat sur la Palestine et plus largement sur la démocratie à l’université.

Avant de lever le camp, les membres de la Coordination étudiante pour la Palestine ont rencontré la rectrice, Audrey Leuba, qui n’est pas entrée en matière sur les partenariats avec les universités israéliennes.

Les militants de la Coordination étudiante pour la Palestine ont passé la nuit dans le hall d’UniMail. Ils et elles restent jusqu’à nouvel ordre.

Les étudiant·es demandent à leurs alma mater d’être des lieux de débat académique et sociétal sur des questions en lien avec la Palestine. La réponse reste timorée.

Il y a un an débutait à Lausanne un mouvement d’occupations universitaires en solidarité avec Gaza assiégée. Retour sur un engagement qui perdure.

A Zurich et Fribourg, d’importants moyens ont été pris pour dissuader les manifestations propalestiniennes. Certaines mesures ont depuis été reconnues comme illégales.

Des étudiant·es de l’Unil et l’Unige ont organisé une journée de mobilisation pour la Palestine et appellent à la réintégration du professeur Joseph Daher.

L’alma mater publie le rapport du comité scientifique chargé, après l’occupation propalestinienne d’Uni-Mail, d’interroger le rôle de l’institution dans le débat public.

Peut-on être à la fois un chercheur internationalement reconnu et dénoncer la situation à Gaza? Pas à l’UNIL, s’inquiète un collectif, qui dénonce l’éviction du professeur Joseph Daher.

L’Université de Lausanne publie son rapport attendu sur l’éthique des collaborations. Le collectif d’occupation Geopolis Palestine, qui revendique la fin des liens académiques avec Israël, salue ses conclusions.

Par leur action, les étudiant·es souhaitent inciter le rectorat à renouer un dialogue qu’ils et elles disent rompu depuis l’évacuation d’Uni Mail en mai dernier.

Quelques centaines de personnes ont manifesté à l’UNIL/EPFL pour la fin de l’offensive israélienne et le boycott académique de l’Etat hébreu.

La rectrice de l’université de Genève, Audrey Leuba, revient sur le positionnement de l’institution face aux mobilisations pour Gaza et sur les critiques qui lui ont été adressées.

La participation de l’Université hébraïque de Jérusalem à une université d’été a posé problème aux étudiant·es propalestinien·nes en travail social. Le rectorat a décidé de reporter l’événement.

Alors que les occupations propalestiniennes dans les universités et les hautes écoles ont cessé, les étudiants·es déchantent mais ne baissent pas les bras.

Quelques semaines après l’occupation d’Uni Mail, les étudiant·es veulent que l’Unige clarifient ses liens avec les instituts israéliens.

L’université de Genève est liée à de nombreuses universités et entreprises israéliennes. Si la plupart des partenariats sont politiquement neutres, certains posent question.