Journal d’une mise en scène. Invité par l’Union des metteurs en scène japonais, le Genevois Eric Devanthéry dirige un stage à Osaka et à Tokyo, autour de la pièce de Max Frisch Monsieur Bonhomme et les incendiaires. A l’occasion du centième anniversaire de la naissance de l’auteur suisse, le metteur en scène propose d’interroger la figure de l’incendiaire. Malgré les distances géographique et culturelle qui séparent les deux pays, peut-on imaginer une mise en scène idéale qui rende compte de l’actualité de la pièce? Le projet doit s’achever la saison prochaine par une représentation avec des comédiens japonais.
Max Frisch au Japon
Scène
Un théâtre politique moribond
Le stage se termine. Nous avons travaillé à la japonaise, sept jours sur sept! Nous hésitons entre deux perspectives: doit-on mettre en scène la seule fable de M. Bonhomme et laisser le public...
Scène
Avant que le feu ne prenne
Je suis maintenant à Tokyo, dans le quartier de Shinjuku. Qu’en est-il du quotidien des habitants depuis la catastrophe nucléaire? A première vue, rien de particulier. Le quartier est un...
Scène
« L’art perd toujours »
«Je ne crois pas aux différences de classe» dit M. Bonhomme. Les metteurs en scène japonais sourient d’un air entendu. Nous abordons le sixième jour de répétition. Je propose de ne pas...
Scène
Qui sont les incendiaires?
Un quartier d’Osaka. Premier jour de travail, premières rencontres avec les metteurs en scène qui participent au stage. La salle de répétition (la «Cave de Brecht») se remplit rapidement...