L’été, l’éloge des corps minces bat son plein et les injonctions sont partout. C’est à cette occasion que Le Courrier a choisi d’explorer la grossophobie, discrimination des personnes qu’on perçoit comme ayant un poids trop élevé.
Grossophobie


Un monde à l’étroit
L’aménagement n’est pas pensé pour les corps gros. Alors que 42% de la population est considérée en surpoids, les larges sièges font très souvent défaut dans les transports et les lieux publics.

Sensibiliser sans discriminer
Si le surpoids et l’obésité sont des thèmes de santé publique, leur traitement dans les campagnes médiatiques est parfois stigmatisante et relève de la grossophobie.

La mode, grossophobe?
Si les choses s’améliorent, les vêtements restent difficilement accessibles pour une partie de la population.

Quand la médecine fait fuir
Le monde médical n’est pas toujours bienveillant à l’égard des personnes obèses ou en surpoids. En cause, des équipements inadaptés et des idées reçue.

Gros, grosse et alors?
Profondément enracinée dans la société, la grossophobie a des conséquences dévastatrices pour les personnes concernées. Des associations luttent contre le manque de connaissances sur l’obésité.
