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La route des Balkans à la merci des passeurs

Officiellement, les frontières des Balkans sont fermées et tellement bien gardées que les exilé·es ne tenteraient presque plus de les franchir. En réalité, ils et elles sont surtout devenu·es indétectables et entièrement à la merci des passeurs, qui sont prêts à tout pour maximiser leurs gains. Enquête.
Les risques pris pour échapper aux autorités se matérialisent par les tombes portant l’inscription NN (Nomen Nescio - nom inconnu). Ici dans le cimetière serbe de Loznica. KLIKAKTIV
Asile et migration

C’est une maison jaune banale le long de la rue principale de Surčin. Cette commune de la lointaine banlieue de Belgrade est prisée des passeurs pour loger leurs clients avant de les faire entrer dans l’Union européenne via la Hongrie ou la Croatie voisines. Fin mai, on y a retrouvé un «migrant» mort, poignardé. Il […]

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