Skip to content

Le Courrier L'essentiel, autrement

Je m'abonne

Augmentation de la paupérisation

Thierry Cortat milite pour des cotisations établies en fonction des revenus.
Assurance maladie

Il y a quelques temps, une réunion de citoyens provenant de différents horizons s’est tenue à Berne. Lors de cette séance, il a été fait état des coups d’assommoir à répétition donnés chaque année à l’automne avec les hausses des primes maladie. Dernière trouvaille des caisses-maladie, une future hausse de la franchise minimale.

C’est à croire que le porte-monnaie des assurés déborde d’argent, alors qu’au contraire, il se vide. On observe d’année en année une augmentation de la paupérisation en Suisse et les primes n’y sont pas étrangères.

Les assurés ont en plus l’impression qu’ils payent plus pour avoir moins de prestations en retour.

L’argument massue des caisses-maladie pour améliorer la situation est de responsabiliser les assurés, ce qui est fallacieux, car chacun sait que la maladie ne se commande pas.

Ce que veulent les assurés, c’est payer pour rester en bonne santé. Donc c’est plutôt la prévention qui devrait être l’objectif important des caisses-maladie.

Il est à relever que le pouvoir dont disposent les caisses-maladie est disproportionné, à tel point qu’elles n’entendent pas les plaintes de très nombreux assurés qui n’en peuvent plus d’être rançonnés par des primes qui dépassent leurs capacités financières.

Il est à souligner que, selon l’OMS, chacun doit bénéficier de soins médicaux économiquement accessibles.

En conséquence, ce dont ont besoin beaucoup d’assurés, ce sont des cotisations en fonction de leur revenu. C’est le but d’une véritable assurance santé au service de la population suisse.

Rappelons que la santé est l’affaire de tous et ne doit pas être l’apanage des privilégiés.

Thierry Cortat,
Delémont (JU)