Comment augmenter les impôts des habitant·es des communes urbaines sans en avoir l’air? Grâce à une recette bien ficelée dont l’UDC a le secret: prenez un slogan accrocheur «J’y vis, j’y paie», ajoutez un principe qui semble relever du fameux bon sens, et recouvrez le tout d’une soi-disant protection des communes. Et vous voilà avec un projet où les communes les plus habitées qui offrent le plus d’emplois et de prestations à la population se retrouvent avec 75 millions de francs en moins. Tout ça, pour permettre aux communes riches de diminuer encore les impôts d’habitant·es déjà richissimes. Ces mêmes habitant·es continueront de profiter des infrastructures sportives, des lieux culturels, ou encore des crèches mais sans rien donner en retour. Rappelons que le principe actuel de l’imposition partielle sur le lieu de travail permet aux communes de financer les infrastructures publiques utilisées non seulement par les résident·es des communes mais aussi par les non-résident·es. Vous profitez, vous participez. Quel principe révoltant pour l’UDC toujours assoiffée de justice sociale! En imposant uniquement sur le lieu de domicile, les communes fortunées s’enrichiront en profitant d’infrastructures au détriment des communes urbaines qui proposent les services publics et créent les emplois.

Le 18 mai, au moment de voter, rappelez-vous, votez NON car si vous acceptez, vous payez, ils profitent.

Margot Wohnlich,
Genève