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Une réforme risquée

Ueli Leuenberger estime que la réforme EFAS pourrait compliquer l’accès aux soins pour les personnes âgées.
Santé

L’ancienne Conseillère fédérale, Evelin Widmer-Schlumpf, présidente de Pro Senectute Suisse, s’est prononcée pour l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes, contre l’octroi d’une 13e rente AVS et en faveur de réformes controversées du deuxième pilier. Elle soutient aujourd’hui le projet EFAS, une modification de la LAMal qui, loin de réduire les coûts, risque de compliquer l’accès aux soins pour les personnes âgées. Elle avance dans les médias que les opposants à l’EFAS «instrumentalisent» les seniors.

A l’AVIVO, dont je préside la section genevoise, forte de 10’000 membres, nous défendons les intérêts des seniors, notamment les plus modestes. Nos positions divergent souvent de celles de la présidente de Pro Senectute, et pour la votation du 24 novembre, nous estimons que cette réforme risque d’aggraver la précarité des retraités et de dégrader la qualité des soins. Les lobbys d’assurances n’apprécient évidemment pas notre prise de position engagée.

Face aux incertitudes et en l’absence de garanties pour l’avenir, l’AVIVO ­Genève et l’AVIVO Suisse appellent à ­refuser cette révision de la LAMal lors de la votation du 24 novembre. Nos aînés méritent une vraie considération dans les décisions qui les concernent, ce qui n’est pas le cas avec cette réforme.

Ueli Leuenberger,
président de l’AVIVO Genève

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