Irina, éternelle étudiante, Olga, éternelle célibataire, et Macha, éternelle épouse. Adaptée des Trois Sœurs de Tchekhov, Villa Dolorosa remet au goût du jour ces trois personnages englués dans la monotonie du quotidien. Revue et corrigée par l’autrice Rebekka Kricheldorf, la pièce reproduit l’anniversaire d’Irina dans chacun des trois actes au sein de la «douloureuse» villa familiale.

Intellectuelle émancipée, adepte de lectures et d’opéra, elle commence par fêter ses 28 ans, puis ses 29, et ainsi de suite. L’histoire se répète, tout comme certaines bribes de dialogue pour dire le poids de l’existence tchekhovienne. Une comédie mise en scène au Poche dès lundi par Manon Krüttli, dix ans après la création de la pièce par Guillaume Béguin dans la petite salle genevoise dédiée aux écritures contemporaines.

Ce vendredi, Rebekka Kricheldorf, issue de la formation d’écriture scénique de l’Académie des Arts de Berlin, animera un atelier d’écriture au Poche (à 19h, sur inscription).