La série Histoire(s) Décoloniale(s) de la chorégraphe Betty Tchomanga s’intéresse aux corps porteurs de mémoire: au festival Chimères de La Grange, l’épisode #Emma, par Emma Tricard, aborde la traite transatlantique. Le festival débute aujourd’hui dans le centre de création du campus de l’université de Lausanne (Unil).
Des relations se nouent entre artistes et chercheur·euses, à l’image de la rencontre entre la comédienne Mathilde Morel et la chercheuse en littérature Mathilde Zbaeren, qui ont travaillé sur la question du partage du traumatisme par l’œuvre: Mathilde Morel, membre de l’équipe de Chienne, mis en scène par Fabrice Gorgerat, a accueilli le récit d’une enfance brisée par l’inceste. Dans Face à Chienne, entre théâtre et conférence, son personnage, Jeanne Styx, joue les réactions récoltées auprès du public de Chienne, tandis que Mathilde Zbaeren joue une psychologue, Ida Tzar, venue analyser les résultats d’une étude sur la réception de ce même public.
L’expo Combien de rêves gisent en moi? questionne quant à elle «nos perceptions et nos identités dans des œuvres où corps, environnement et sciences dialoguent pour nous inviter à repenser notre place dans le monde».