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Le Courrier L'essentiel, autrement

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Retournement de l’histoire

Philippe Schneider réprouve la politique israélienne actuelle, basée à son avis sur le mépris et l’humiliation.
Conflit

Le gouvernement israélien continue de profiter de la lâcheté de la politique internationale qui joue à l’autruche pour poursuivre d’une autre manière ce qu’il faut bien appeler dorénavant un génocide.

Gaza est littéralement assiégée et ses infrastructures les plus basiques sont détruites comme des milliers d’immeubles, bombardés. Les habitants sont maintenus dans un état de misère et tant pis si le 99% des victimes n’y sont pour rien…

Que les militaires terroristes du Hamas soient traqués et jugés est une chose, que le gouvernement israélien perde toute humanité en est une autre.

Appuyée par l’administration Trump et ses lobbies de l’armement, l’armée israélienne se régale en toute impunité. Le gouvernement crée un tel chaos qu’il espère récupérer Gaza quitte à chasser tous les Palestiniens de leur terre, à défaut de pouvoir les exterminer…

Et alors pourquoi ne pas rêver d’une station balnéaire pour Israéliens fortunés avec pour invités quelques milliardaires américains…

Quelle honte! Galvanisé par son extrême droite toute puissance, Israël en profite pour étendre sa politique basée sur le mépris et l’humiliation sur la Cisjordanie voisine. Avec l’espoir d’un même résultat qu’à Gaza. Pourrir la situation et profiter d’une rébellion désespérée pour écraser une population entière.

Comme Israël, les Palestiniens ont droit à un Etat. Celui-ci doit avoir toute l’aide financière nécessaire pour développer enfin une politique démocratique de prospérité, seul rempart contre les extrémistes de tous bords.

On peut toujours rêver quand on voit comment nos propres démocraties sont mises à mal par les coups de boutoirs des nationalistes et autres populistes démagogues…

Je regardais récemment un documentaire sur Simone Veil, sur ce qu’elle a subi et sur ses combats pour la dignité dans les prisons, pour celle des malades du sida, puis pour le droit à l’avortement, et je me demande ce qu’elle penserait aujourd’hui en assistant à cette politique et à ces horreurs qui rappellent des événements innommables datant de plus de 80 ans.

Philippe Schneider,
Archamps (F)