On nous écrit

Du temps libre pour être soi!

Thierry Cortat juge que le nombre d’heures de travail en Suisse est trop important.
Société

Qu’est-ce c’est que d’être soi? C’est le contrôle du temps dans lequel nous évoluons qui nous permet d’avoir une sentiment de liberté.

Il arrive souvent d’entendre dans le train ou d’autres lieux publics des gens qui se plaignent d’être fatigués. On constate que beaucoup de personnes parlent de l’intensité du travail exigé par les entreprises. L’accaparement des travailleurs par les entreprises pèse sur l’état de santé de ces derniers. Le besoin de temps pour récupérer est essentiel au monde du travail, entre autres pour lutter contre les accidents professionnels et les maladies dues au stress. On parle de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux, mais surtout de maladies psychiques qui sont pour la plupart incomprises.

Il est grand temps que cela s’arrête. Toutes ces atteintes à la santé engendrent des coûts qui se répercutent chaque année par des augmentations de primes maladie qui deviennent insupportables pour les habitants de notre pays.

De ce fait, moins d’heures de travail nous permettrait de nous sentir mieux, d’avoir du temps pour se réaliser dans des activités positives et de nous enrichir sur le plan professionnel et humain.

Il est nécessaire que dans notre pays la durée au travail diminue drastiquement car nous ne devrions pas être à la traîne de certains pays européens où les travailleurs ont davantage de temps libre. Le travail n’est en effet pas une simple marchandise et le travailleur n’est pas une vulgaire variable d’ajustement économique.

Thierry Cortat,
Delémont

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