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Combattre la stigmatisation

Zulli Faralli rappelle que le bien-être est fondamental pour tous.
Santé

Comme chaque année nous fêtons la journée de la santé mentale le 10 octobre. Selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), une personne sur deux en Suisse sera atteinte d’un trouble psychique durant sa vie. La santé mentale est un droit fondamental qui garantit notre bien-être, englobant la situation matérielle (pouvoir d’achat, patrimoine) et immatérielle (formation, santé, relations sociales).

Chaque personne adopte des normes sociales selon sa culture, fait face à des émotions complexes et à des compor­te­ments parfois irrationnels. Ces aspects, que certains qualifient de «folie», sont essentiels à notre expérience humaine et font partie intégrante de notre quotidien.

Mais la stigmatisation reste toujours ancrée dans notre société, rendant ­difficile la compréhension des victimes des préjugés. Ses conséquences sont ­dévastatrices, car elles limitent l’accès aux soins et découragent la recherche d’aide, aggravant ainsi leur bien-être et amenant les victimes à la stigmatisation.

Combattre la stigmatisation, c’est avant tout se mettre à la place de l’autre mais aussi promouvoir des environnements inclusifs où chacun se sent respecté au sein de notre communauté. C’est une démarche qui n’est pas simple, mais essentielle pour vivre ensemble.

Le 10 octobre de nombreuses activités sont proposées par des partenariats dans chaque canton, bien que cela ne soit pas le cas partout. L’Etat joue un rôle essentiel dans la lutte contre la stigmatisation et dans la création d’une société respectueuse des différences. N’oublions pas que chacun a aussi la responsabilité d’améliorer le bien-être de notre communauté. Prenons soin de nous et de nos voisins.

Zully Faralli, Neuchâtel

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