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J’ai mal à mon féminisme

Bénédicte Amsellem-Ossipow regrette des événements qui se sont produits dans le cadre des manifestations du 8 mars.
Réaction

Grande admiratrice du combat des femmes pour l’égalité de droit et de fait entre hommes et femmes, je suis choquée de ce qui s’est passé y compris à Genève et Lausanne à l’égard de femmes juives lors des manifestations du 8 mars. A Lausanne la police a dû leur conseiller de quitter les lieux pour leur protection… A Genève, les femmes juives étaient mal à l’aise et faisaient profil bas.

Or cela se produit alors que le rapport de l’ONU confirme les viols de femmes israéliennes le 7 octobre ainsi que ceux d’otages et donc probablement encore à l’heure où je vous écrit. Ces femmes seraient-elles indignes de la dignité et de la protection des droits humains fondamentaux? Faire entendre leur voix suffirait-il à justifier des menaces au nom de la Palestine? Si le combat de la gauche accepte cela, c’est une défaite morale sans nom et la perte de sa crédibilité.

Bénédicte Amsellem-Ossipow,
Genève

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