Après plus de quatre mois de guerre, les Gazaoui·es risquent davantage de mourir à cause de la faim que des bombardements. L’ONU dénonce une situation particulièrement critique dans le nord du territoire, où peine à accéder l’aide humanitaire.
«Il y a 300’000 personnes dans le nord et je n’ai aucune idée de comment elles survivent. Ce que nous parvenons à acheminer dans le nord n’est absolument pas suffisant. C’est la misère à l’état pur», déclare Andrea De Dominico, chef du bureau de coordination de l’aide humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens. Photo d'illustration: distribution de nourriture à Khan Younis le 2 février dernier. KEYSTONE