J’ai lu avec grand intérêt l’article publié lundi 15 mai sur le conflit en Ukraine. Je partage en très grande partie les arguments du Dr Andreas Saurer et c’est parce que nous nous trouvons dans le même camp que j’apporte à la connaissance des lecteurs du Courrier que la «gauche pacifiste» existe et agit. En effet, depuis de nombreux mois, une campagne en faveur d’un cessez-le-feu immédiat se mène dans toute l’Europe (dans 17 pays précisément à ce jour).

En Suisse, je suis l’un des promoteurs de l’appel «Halte à la guerre» qui s’inscrit à la suite de plusieurs initiatives contre la guerre, dont la conférence du 25 juin 2022 à Madrid contre le sommet de l’OTAN, et va servir à la préparation d’une conférence en Allemagne contre la guerre en faveur d’un arrêt immédiat des hostilités. Nous avons organisé avec l’appui du réseau des militants qui soutiennent le bulletin La Tribune libre, une délégation à Berne, le vendredi 24 février, auprès des parlementaires fédéraux et d’Ignazio Cassis. Les informations ont été transmises à tous les médias de Suisse… force est de constater qu’elles n’ont pas transpiré.

Par ailleurs, le Mouvement suisse pour la Paix agit de son côté (surtout en Suisse allemande) avec d’autres forces dans le même sens: offrir une issue au massacre entretenu par tous les producteurs d’armement, à savoir des négociations sans conditions !

Je me tiens à la disposition des lecteurs et lectrices intéressé·es par de plus amples informations. Le vent tourne et l’opposition à la guerre en Ukraine gagne du terrain contre tous les va-t-en guerre.

Albert Anor,
Genève