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Quand la valeur d’une vie dépend d’un permis

Le procès des Tattes a drainé son lot de préjugés xénophobes. D’autant plus inacceptables qu’ils tentaient de camoufler une faillite totale du devoir de protection dû aux requérants d’asile. Notre exergue.
Quand la valeur d’une vie dépend d’un permis 1
Le centre pour requérants des Tattes. KEYSTONE
Exergue

Le procès des Tattes s’est clos jeudi passé, laissant en suspens un verdict qui ne tombera pas avant la mi-janvier. Pour les victimes, ce sera l’épilogue d’une longue saga judiciaire, bien qu’il risque de ne pas offrir la réparation attendue. Pour beaucoup, qui suivent encore des traitements médicaux, l’accident reste gravé dans leur chair. Les […]

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Édito

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