On s’étonnait, découvrant une première brassée de ses «poèmes trop courts» dans les pages de La Revue de Belles-Lettres en 2019, de cette légèreté que nous qualifiions hâtivement alors de bucolique. Il est vrai que la tonalité de ces aperçus de nature paraissait ouvrir l’œuvre de Pierre Voélin à de nouvelles harmoniques. Plus lumineuses, rassérénées […]
Voélin d’après nature, l’heureuse clarté
Avec les brèves «pas exactement bucoliques» de son recueil Quatre saisons, plusieurs lunes, le poète jurassien établi à Fribourg se détourne du tragique pour accéder à une inattendue légèreté.