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Un long délai de transition

Emmanuel Deonna défend l’initiative pour une Suisse sans élevage intensif.
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De grands groupes d’animaux sont parqués dans un espace très étroit. Ils n’ont généralement pas accès au plein air. Nous savons que ces animaux ont la capacité de ressentir la souffrance. Contrairement à ce que prétendent les lobbys publicitaires, en élevage intensif, les animaux ne sont pas considérés comme des êtres sensibles, mais comme des produits.

A en croire les opposants, les entreprises ne seraient pas prêtes à faire face au changement exigé par cette initiative. Or, d’après le Conseil fédéral, une grande partie des exploitations agricoles suisses n’est pas concernée par l’initiative. Et le délai de transition de 25 ans laisse assez de temps aux acteurs visés pour se réorienter. Pour que la reconversion soit possible, des prix équitables doivent être garantis aux producteurs. La clause d’importation et la protection contre les importations à bas prix redonnent justement aux ­producteurs le pouvoir d’agir.

Emmanuel Deonna,
député au Grand Conseil, PS, Genève

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