Dans la région d’Ivano-Frankivsk, dans l’ouest de l’Ukraine, l’adaptation des déplacé·es de guerre s’avère compliquée. Ici, tout ce qui rappelle la Russie est honni, à l’instar de la langue de la plupart des exilé·es.
Dans l’auberge Dymca reconvertie en centre d’accueil, bénévoles et réfugiées cousent des vestes militaires. Le lieu est un des rares où l’on entend parfois un mélange de russe et d’ukrainien: ce sont les enfants du Donbass qui s’initient à la seule langue acceptée dans l’oblast d’Ivano-Frankivsk. A. CAMPOS