Ces dames de la présidence
Lila Graham Alliger Woolfall Il est difficile de trouver des informations sur l’autrice de ce texte, publié en 1903. Il importe de préciser d’une part que l’ouvrage a été édité une première fois sous le pseudonyme d’Olga Stanley en 1898, d’autre part que le titre original est Une Histoire de poche des dames de la Maison-Blanche. Nous publions ici le début de cet ouvrage et l’introduction de Margaret Spencer.
Sébastien Prahin, né en 1989 à Lausanne, achève actuellement une spécialisation en traduction littéraire après avoir obtenu un master en Lettres à l’université de Lausanne. Les études genre ayant eu une place prépondérante dans le cadre de ses études en littérature anglaise, il lui a semblé intéressant de faire part du sursaut provoqué par la découverte d’une autrice qui écrit à propos de politique au début du XXe siècle. En effet, son ouvrage y présente des femmes qui, dans l’exercice de leur fonction, sont garantes d’une certaine moralité. Le style grandiloquent adopté par Lila Graham Alliger Woolfall participe à légitimer le propos. Le lecteur se voit convié à pénétrer la sphère intérieure du pouvoir par le biais d’une visite menée par une femme qui semble en connaître les moindres recoins. Pour cette traduction, dont il parle plus précisément dans un texte à lire ici, il a bénéficié du mentorat de Josée Kamoun. SPN
biblio
Presiding Ladies of the White House,
Bureau of National Literature and Art
Washington, D. C., 1903.