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«Je t’ai achetée»

Des employées de maison kényanes témoignent de l’exploitation, du mépris et du racisme subis en Arabie saoudite. Les réformes légales entreprises par Riyad sont jugées insuffisantes par les ONG.
Nairobi
«Je t'ai achetée» 2
Feith Shimila gardera toujours la trace des violences subies durant son année et demie passée au service d’une famille saoudienne. SÉBASTIEN CASTELIER
Arabie saoudite

«Chaque jour, c’est le même rituel: réveil à 7h et début du travail immédiatement, sans m’être douchée ou même avoir mangé quelque chose. A 17h, ma madame [les travailleuses domestiques nomment ainsi la femme de leur employeur] m’autorise enfin à prendre une douche et un repas. Puis direction la maison de sa sœur où je […]

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