Matthieu Mégevand est né en 1983 à Genève. Après une licence en philosophie et un master en histoire des religions, il travaille comme journaliste, notamment pour le bimestriel Le Monde des religions, avant de diriger dès 2015 les éditions genevoises Labor et Fides, référence dans le domaine de la théologie protestante.
Venu à l’écriture par le rap et la poésie, il publie son premier recueil de nouvelles, Jardin secret, en 2007 chez L’Age d’Homme. Son roman Les Deux Aveugles de Jéricho (L’Age d’Homme, 2011) reçoit le prix de la Société littéraire de Genève et est sélectionné pour le prix Senghor. En 2013, dans Ce qu’il reste des mots (Fayard), il mène une réflexion littéraire et philosophique sur le drame de Sierre, accident d’autocar qui a coûté la vie à une vingtaine d’enfants.
Avec La bonne vie, roman inspiré de la vie du poète Roger Gilbert­-Lecomte (Prix Pittard de l’Andelyn 2019 et du Roman des Romands 2020), il inaugure une trilogie sur le thème «Créer / Détruire». Suivront Lautrec, biographie romancée de Toulouse-Lautrec (prix Grands Destins Le Parisien 2019), et Tout ce qui est beau, vie romancée de Mozart (voir derniers titres parus ci-contre). APD