Nous allons voter à la fin du mois sur les horaires d’ouverture des magasins. Une révolution néfaste, à entendre les syndicats qui poussent des cris d’orfraie. Moi, je les invite plutôt à ôter leurs œillères et regarder ce qui se passe à côté de Genève: un simple détour vers les parkings des commerces vaudois ou français suffisent pour s’apercevoir qu’ils sont remplis de plaques genevoises.

La réalité est que les Genevois, avec raison, apprécient les horaires d’ouverture de nos voisins qui sont plus adaptés aux habitudes de consommation actuelles. Le monde change, et nos habitudes avec. Notre flexibilité et notre temps libre ne sont plus forcément rythmés par le soleil et les saisons. Il s’agit d’un fait objectif et il en revient maintenant à nous de décider si nous souhaitons protéger nos commerces de la concurrence voisine, ainsi qu’offrir une qualité de vie adaptée aux nouvelles réalités, ou pas.

La révision de la loi sur les heures d’ouverture des magasins (LHOM) sur laquelle nous votons le 28 novembre prochain apporte une réponse à cette problématique. Certes, elle reste modeste (deux heures de moins le jeudi, une heure de plus le samedi et trois dimanches ouverts par an). Néanmoins, elle permet de mieux servir notre population, de simplifier l’organisation de nos achats, et d’aider nos commerces en leurs donnant la capacité d’être plus compétitifs par rapport à nos voisins. Personnellement, mon choix est clair: je vote oui à la LHOM!

Nicolas Ramseier, président PLR, conseiller municipal en Ville de Genève, mathématicien EPFL