On nous écrit

On nous prive du Salève

Félix Dalang réagit à une information parue le 30 août dans nos colonnes.
Transport public

On nous apprend que le téléphérique du Salève serait fermé pendant deux années entières en raison de sa rénovation et amélioration (Le Courrier du 30 août). Quid des quarante pour cent de Genevois et Genevoises qui ne possèdent pas de voiture? Qui ont peut-être abandonné leur véhicule afin de ménager le climat? Elles et ils seront privés de leur montagne de détente ou de randonnée, seule montagne accessible en transports en commun.

Bien sûr, la sécurité de l’installation a la priorité absolue. Mais le respect et la fidélisation des usagères et usagers viennent juste après. Prenez l’exemple des CFF: ils transforment leurs gares, voire des parties entières du réseau, avec presque aucune interruption de leurs services. Ce sont des chantiers compliqués, qui durent parfois des années. S’il y a interruption inévitable du service, un transport de remplacement par la route est organisé.

Pas besoin d’interrompre le service du téléphérique pour aménager un mur de grimpe ou une tyrolienne, voire construire ou modifier des bâtiments annexes aux stations. Au nom des 300 000 utilisatrices et utilisateurs, tous et toutes ami·es du Salève, nous demandons pendant toute la durée du chantier des aménagements provisoires intelligents qui permettent l’exploitation du téléphérique en permanence, avec un service de bus pour les moments ou l‘exploitation est vraiment impossible. Tout est faisable, si on met les usagères et les usagers au centre de l’intérêt.

Félix Dalang, Genève

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