Le récit de Gulbahar Jilil pourrait commencer comme une mauvaise blague: «J’ai passé un an, trois mois et dix jours en détention», confie cette Kazakhe de 57 ans à un proche à son retour d’un camp d’internement en Chine. «Et tu as fait quoi pour qu’on t’emprisonne?», demande ce dernier. «Mais je n’ai rien fait!», […]
Les rescapés du goulag chinois
Les Ouïgours ne sont pas les seules minorités écrasées par les autorités chinoises au Xinjiang. Témoignages de deux Kazakhs qui décrivent de l’intérieur un système concentrationnaire sans pitié,
Autour de l'article
Ouïgours
L’art chinois de réduire au silence
Camps, stérilisations, travaux forcés: Pékin étouffe par tous les moyens les minorités du Xinjiang.