Mise au point
L’article de Thierry Jacolet avec pour titre «Une seconde vie moins polluante», qui donne un excellent éclairage sur le retrofit des véhicules thermiques en électriques a le mérite d’informer vos lecteurs et lectrices que ce métier existe.
Par contre, affirmer qu’il est réservé à une poignée «d’apprentis sorciers» me blesse particulièrement. Dès 1985, alors que l’on parlait de la mort des forêts, j’ai développé dans un premier temps un concept de motorisation électro-solaire et réalisé entre 1988 et 2000 plus de 220 véhicules électriques sur la base de voitures thermiques, pouvant être alimentés par une station photovoltaïque.
Dès les années 2000 nous avons créé, mon fils et moi, une entreprise qui vit depuis de la transformation de véhicules thermiques en électriques pour le plus grand bonheur de notre clientèle, ceci parallèlement à notre activité dans les énergies renouvelables.
La liste de nos réalisations est longue: voitures de tourisme, véhicules de livraison, 4×4, voitures de sport (avec des performances exceptionnelles), sans compter les bateaux et engins de chantier.
Notre entreprise genevoise emploie du personnel hautement qualifié et s’adresse autant à des organismes étatiques qu’à des particuliers désireux d’œuvrer pour un mode de déplacements plus respectueux de l’environnement.
Voilà cette petite mise au point me paraissait nécessaire et merci encore d’avoir parlé d’un métier rare aujourd’hui en pleine expansion, si pas freiné dans son élan par des mesures réglementaires insurmontables.
Pierre Scholl,
Vernier (GE)