Une piètre image de la morale
Les entreprises et sociétés gèrent honnêtement leurs affaires sans ménager leur peine, avec éthique et intelligence. Elles ont de quoi être abasourdies en apprenant que la Chambre de commerce d’industrie et des services de Genève (CCIG) leur demande de voter pour le candidat qui vient d’être condamné (bien qu’il recourt contre sa condamnation), ceci après avoir nié pendant plusieurs mois tout ce qui lui était reproché et menti à toutes celles et ceux qui lui étaient proches, les différentes instances politique, ses collègues du Conseil d’Etat, son parti, celui-là même à qui il doit tout son parcours politique.
La politique est affaire de confiance, de loyauté, de dignité. Renier ces principes-là est insoutenable, indéfendable. Les organes dirigeants de la CICG donnent une bien piètre image de la morale, de ce que doit être l’économie et la politique. Pire encore, ils défendent l’exact contraire de ce pourquoi les entreprises et sociétés se battent: une saine concurrence, le respect de l’éthique, de la loyauté et de la dignité.
Jean-François Bouvier,
Vernier (GE)