Après sa condamnation pour son voyage à Abu Dhabi, ses mensonges face à la classe politique et aux citoyens, Pierre Maudet se voit octroyer le département de l’économie.

Or, un premier rapport alarmant signale une situation inquiétante pour les collaborateurs de Maudet. Face aux graves plaintes de ses employés, le Conseil d’Etat lui retire ce petit département. Sur ces faits, Maudet démissionne.

N’importe quel homme politique avec autant de casseroles aurait quitté la scène politique! Ne serait-ce que par intégrité et honnêteté!

Non! Le finaud filou Maudet s’accroche et se relance pour le Conseil d’Etat.

N’ayant plus grand chose à faire, ce petit malin se sert de la pandémie du Covid pour, dit-il, venir en aide aux petits entrepreneurs et personnes en difficulté! Il ouvre des permanences, rencontre des petits entrepreneurs, à qui il dénonce «l’inaction du Conseil d’Etat» et promet monts et merveilles s’il est élu.

Tombe l’audit édifiant du juge Fonjallaz sur la manière dont il a maltraité ses employés. Or, voilà que Maudet s’exclame: «Voyez donc, cet audit m’innocente, je n’ai jamais poussé personne au suicide!».

A vous, les fans de Pierre Maudet, avant de déposer votre prochain bulletin dans l’urne, je me permets de vous faire une proposition, puisque soit il est élu, soit il est engagé par une entreprise sans scrupule de la place. Dans les deux cas, postulez donc pour un emploi et, comme vous me paraissez pour le moins en accord avec les méthodes pures et dures de ce Conseiller d’Etat déchu, vous apprendrez ce que signifie marcher au doigt et à l’œil, sous la férule de votre prochain patron et capitaine à l’armée Pierre Maudet.

Raymond Joly,
Genève