La gravure pour survivre
A l’heure où l’on peut se sentir enfermé, l’historienne de l’art Lucienne Peiry
consacre un livre à Nannetti, qui a connu les asiles à la pelle.

Art Brut
C’est un journal intime livré aux yeux de tous. Gravé avec une petite boucle de ceinture sur un mur long de 70 mètres, comme un acte éperdu de survie. Fernando Oreste Nannetti (1927-1994), dit Nannetti, mettait à profit l’heure de promenade quotidienne dans son asile carcéral de Volterra en Toscane pour rédiger son histoire. A même le mur hospitalier. Elaboré entre 1959 et 1973, ce texte poétique composé de mots
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