On nous écrit

Fin des lettres lues

Matteo Campagnolo et Marc Dalphin regrettent une décision prise par le Conseil municipal genevois.
Politique

Une des expressions de notre belle et frêle démocratie a été retirée par manque de temps et d’organisation.

Les habitant-e-s, concitoyen-e-s, associations et autres collectifs ne peuvent plus s’exprimer «publiquement» par l’intermédiaire de lettres lues, à haute et intelligible voix, lors des séances plénières du Conseil municipal de la Ville de Genève. Il semblerait, qu’en début des sessions, les questions et les réponses orales vont être retirées, sous le prétexte que ça prend trop de temps et qu’il faut avancer les 214 points mis à l’ordre du jour (il faut dire qu’il y a encore des points non traités depuis 2013).

De nombreuses personnes s’expriment au travers de lettres valeureuses et concrètes et leurs interrogations tangibles sont relayées oralement par certain-ne-s conseiller-ère-s municipaux-les lors des séances mensuelles.

L’intérêt de cette forme de «dialogue» entre les administré-e-s et leurs représentant-e-s est que les malaises sont exprimés. Ils peuvent être pris en compte avant qu’ils ne débouchent sur des blocages et une contestation globale.

Si les interrogations et écritures citoyennes ne peuvent plus être exprimées aisément, alors, faut-il considérer cela comme un déni de démocratie?

Pour le CRIC (Collectif des retraité-e-s involontaires au chômage),

Matteo Campagnolo, Marc Dalphin

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