On nous écrit

Un scénario parmi d’autres

Pascal Crittin répond à l’article «Le personnel de la RTS réagit» paru le 16 mai.
Médias

Contrairement à ce que l’on peut entendre ici ou là, le projet Campus RTS à l’EPFL n’est pas un projet de prestige. C’est un projet d’avenir, adapté à l’évolution de nos médias, ouvert au public. Un bâtiment efficient, écologiquement responsable, polyvalent et dont l’exploitation coûtera moins cher que les anciens bâtiments actuels. La RTS a besoin d’un nouveau bâtiment à Lausanne, le site de La Sallaz ayant été acheté il y a plusieurs années par le canton de Vaud pour y transférer une partie de son administration.

Le projet Campus n’implique pas en soi le déménagement de l’actualité TV de Genève à Lausanne. Ce déménagement est un scénario parmi d’autres que nous étudions. La décision n’est pas prise, en raison notamment de la discussion politique en cours au parlement fédéral, différentes initiatives souhaitant fixer dans la loi la séparation géographique de la radio et de la télévision. Cette séparation résulte d’une décision de 1959, à une époque où internet et la convergence des médias n’existaient pas.

Affirmer que le projet Campus est peu évolutif et qu’il n’est pas fonctionnel est faux. Les études que nous menons le prouvent: le projet s’adapte à différents scénarios (avec ou sans l’actualité, par exemple) sans que son design soit modifié.

Enfin, on ne peut bien entendu pas comparer un investissement amorti sur plusieurs dizaines d’années, avec les économies annuelles que la RTS doit faire à cause de la baisse de la redevance et des revenus publicitaires (100 millions).

Pascal Crittin, Directeur de la RTS

Opinions On nous écrit Votre lettre Médias

Connexion