Dans son idéale pureté, la fleur de Mallarmé était «l’absente de tout bouquet». Celle que dessine la plume d’Arthur Billerey ne pousse pas sur pareil terreau: «Ce n’est pas en disant fleur / que la couleur ouvre nos yeux / les tiens les miens ceux du facteur». Et pourtant ses vers persévèrent jusqu’à nouer «le bouquet d’une […]
Ainsi va la vie
Arthur Billerey publie A l’aube des mouches, son premier recueil de poésie, aux Editions de l’Aire, où il travaille.