À côté de la plaque

A côté de la plaque

#LogeUnCandidat
Habitant de Bardonnex, Pierre Bayenet se voit bien siéger au Conseil administratif de la Ville de Genève. Reste un problème, et de taille: trouver d’ici 2020 un grand appartement libre dans la Cité, afin d’accueillir sa famille nombreuse et de répondre à cette tracasserie administrative qui exige d’habiter dans la commune qu’on entend diriger. En attendant, on peut lui suggérer de squatter l’appart du vert Mathias Buschbeck, qui dort sur le canapé de sa sœur à Vernier, depuis qu’il y vise la mairie. GKN

Ghetto… de riches
En parlant de logement, la conseillère municipale PDC et avocate de profession habite, elle, «dans le quartier populaire des Charmilles», écrit Le Temps à propos d’Alia Chaker Mangeat, également candidate à l’exécutif de la Ville de Genève. Populaire, populaire… quand on vit dans un des luxueux lofts de l’immeuble Pic-Pic en bordure du parc Hentsch, avec pour voisin le procureur général Olivier Jornot… CPR

Je retourne ma veste
Ainsi le Parti socialiste genevois a retourné sa veste sur le volet cantonal de la RFFA. Comme dans la chanson de Dutronc, ce qui compte, c’est de la retourner toujours du bon côté. CPR

Fausse étiquette
Le député PS Romain de Sainte Marie craint que cette volte-face ne lui colle une étiquette «pas fiable» vis-à-vis des députés de droite. On ne voudrait pas avoir l’air d’enfoncer le clou, mais ça risque de n’être pas mieux vis-à-vis des électeurs de gauche. CPR

De quel droit?
De son côté, Pierre Maudet a regretté, mardi dans un tweet, «le camouflet que leur parti inflige à [ses] collègues socialistes au Conseil d’Etat». Ajoutant que «l’enjeu de 60’000 emplois à Genève vaut beaucoup plus que les luttes de clans au PS genevois». Et il s’y connaît en la matière, Pierrot. Tant en camouflets qu’en luttes de clans usantes. Le PS se remettra-t-il de pareille remise à l’ordre par un ponte de la morale politique? LDT

Luzi montanaaaa
Le conseiller national Luzi Stamm (UDC/AG) prend une «pause parlementaire» après s’être fait coincer au Palais fédéral avec de la cocaïne et… un million d’euros en fausses coupures dans une mallette. Un remake de Scarface avec les Pas perdus et la Galerie des Alpes pour décor, ça pourrait avoir de la gueule, c’est sûr. LDT

Le corniaud
En vrai, il a expliqué que l’histoire de la coke, c’était pour «alerter le monde politique» et «dénoncer le trafic». Fernand Melgar a trouvé un ami pour lutter contre les dealers qui harcèlent les parlementaires afin de leur refiler de la dope pendant la récré! En revanche, la mallette, c’était pas pour «dénoncer ce trafic». C’était juste «pour un client», dans le cadre de son travail «normal» d’avocat, sans savoir ce qu’il y avait dedans. Circulez, y a rien à voir. LDT

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