On nous écrit

Le rêve sioniste

Diana Krief réagit à l’entretien avec l’historien Jacques Pous publié le 26 octobre.
Histoire 

M. Pous présente le sionisme comme colonialiste. Le nommer comme tel revient à nier plusieurs millénaires d’histoire juive à Sion (Jérusalem) et effacer les traces historiques sur les nombreux sites bibliques dont parlent Juifs, Chrétiens et Musulmans réunis.

Le colonialisme est un système qui s’approprie de terres ne lui ayant jamais appartenu et exploite les populations autochtones. Nul ne peut être déclaré colon sur sa propre terre suivant différents droits. L’auteur avance de ce fait une version clairement révisionniste.

Nombreux sont les pays des droits de l’homme, en Europe comme ailleurs, qui avaient refusé aux Juifs le droit fondamental de pouvoir acquérir une terre, la travailler, la cultiver et bénéficier librement du fruit de leur travail jusqu’à l’établissement en 1948 de l’Etat d’Israël.

D’où le rêve sioniste.

Rappelons que l’Emir Fayçal avait souhaité la bienvenue au mouvement sioniste pour le retour sur leur terre ancestrale. Le 3 mars 1919, un jour après que Chaim Weizman eut présenté le sionisme à la conférence de Paris, Fayçal avait fait une déclaration officielle disant que le sionisme était nationaliste et non impérialiste. Epoque même où Fayçal et les siens étaient sous le joug du colonialisme européen.

Diana Krief, Genève

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