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Où s’arrêtera la délation?

Thierry Cortat s’oppose à la surveillance des assurés.
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Sous peu nous serons appelés à nous prononcer à propos d’une surveillance des assurés de l’AI et des autres assurances sociales. Cela n’est qu’une perverse tromperie de faire croire au peuple suisse que tous les assurés au bénéfice des assurances sociales sont des tricheurs.

C’est mépriser tous ceux qui sont honnêtes envers nos assurances sociales. Il est nécessaire de rappeler que l’écrasante majorité des assurés de nos assurances sociales sont d’honnêtes citoyens au-dessus de tout soupçon que l’on met dans le même panier que les malhonnêtes.

Dans tous les cas, il est inopportun de voir arriver Big Brother dans nos vies. Il ne faut pas ressusciter l’époque obscure et honnie de la Stasi, du KGB et autres services d’espionnage.

L’arrivée dans nos vies de drones, de caméras espions et autres mouchards est une infamie à condamner sans réserve.

Dans notre pays, qui n’est pas le meilleur exemple en matière de protection sociale, le but des assurances sociales est de protéger le citoyen travailleur contre les aléas de la vie et d’empêcher l’exclusion sociale.

Etre atteint dans sa santé n’est pas un choix, mais une souffrance. Ceux qui critiquent les bénéficiaires de nos assurances sociales ont perdu toute retenue. A croire que la lâcheté domine le monde, au profit de la droite la plus dure qui n’a plus aucun complexe pour accumuler des richesses sans limite et au détriment de ceux qui suent au travail.

Dire non le 25 novembre 2018, c’est refuser la stigmatisation de ceux qui sont éprouvés par les épreuves de la vie et qui ne doivent pas être victimes de l’arbitraire.

Thierry Cortat, Delémont

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