«L’idée de partir m’avait traversé l’esprit.» Toujours, chez Peter Stamm, il y a la fuite. Ses personnages semblent tentés par l’échappée, appelés à disparaître, à s’extraire de ces existences banales que l’auteur alémanique aime à circonscrire. Banalité apparente que l’on retrouve ici: un narrateur raconte son histoire à une jeune inconnue qui lui rappelle son […]
Miroir, dis-moi qui je fuis
La douce indifférence offre un jeu de miroirs, où le narrateur piste son double et le précède dans sa fuite, thème de prédilection chez Peter Stamm.