Archiver l’extase
La Renaissance arabe s’est soldée par un renouveau musical d’une profondeur qui n’a eu d’égal que son oubli progressif. La Fondation Amar remet cette période au goût du jour.

En arrivant au Liban, si l’on ne tend pas l’oreille, on ne risque pas d’entendre le doux reflux de la musique arabe classique percer peu à peu la membrane de l’oubli où elle a été confinée depuis les années 1930. A Beyrouth, les mélopées enivrantes d’Abd al-Hayy Hilmi ou de Yusuf al-Manyalawi sont dissipées par un concert permanent de klaxons et de musique populaire, de la dabkeh jouée dans les
Pour lire la suite de cet article
Vous êtes déjà abonné? Connexion
Testez-nous
3.- pour un jour