Effrayant et tragique dans la première partie, comique et champêtre après l’entracte, outrageusement féerique à la fin. Le Conte d’hiver de Shakespeare réunit en un seul tenant, ou plutôt, brise, les unités de genre, de temps et d’espace du théâtre classique, et apporte une ou deux briques à l’édifice des idées esthétiques de la Renaissance. […]
Shakespeare, entre fantaisies et invraisemblances
Frédéric Polier monte «Le Conte d’hiver» et sature les contrastes entre nature idéalisée par la peinture, tragédie mythique et miracle féerique. Une réussite, à découvrir jusqu’à dimanche au Théâtre du Grütli, à Genève.