Ernst Burren – Nains de jardin
Né à Oberdorf, près de Soleure, en 1944, Ernst Burren a suivi l’école normale à Soleure. Il a travaillé comme professeur d’école primaire et vit aujourd’hui à Oberndorf. En plus de la poésie et de la prose, Ernst Burren a également écrit des pièces de théâtre et a travaillé pour la radio et la télévision.
«Chez Burren, le dialecte épouse tous les genres. Ce dialecte est sa langue, la langue d’Oberdorf», écrit Pedro Lenz, qui a lu des textes de Burren lors d’une rencontre hommage aux dernières Journées littéraires de Soleure. «Burren a beau écrire toute son œuvre en dialecte, on n’y trouve aucune intention expérimentale. Car Ernst Burren a un grand thème qui de toute évidence le poursuit et le pousse à toujours se remettre à écrire: les gens qui parlent dans son entourage.»
Depuis les années 1970, il construit donc une œuvre singulière et foisonnante encore jamais traduite en français (voir derniers titres ci-contre). Ce sera bientôt chose faite grâce à Ursula Gaillard, qui traduit Füürwärch, Mundartgeschichten, à découvrir début 2016 aux Editions d’En bas sous le titre Feux d’artifice. Histoires en dialecte et de dialecte, et dont est tiré le texte publié ici.