«La chaîne de montage commence à la maison»
GENRE • Dans «Caliban et la sorcière», Silvia Federici retrace l’histoire du capitalisme sous un angle féministe. Ce système, selon elle, n’a eu de cesse de renforcer les inégalités entre les sexes.

Non, le repassage ne libère pas la femme. Pas plus que la cuisine ou le ménage. Au contraire, le travail domestique et non salarié la «rend invisible dans une société capitaliste», estime Silvia Federici, professeur émérite et chercheuse en sciences sociales à l’université Hofstra à New York, militante féministe et marxiste. Elle était à Genève le 12 juin pour présenter son ouvrage, Caliban et la Sorcière – Femmes, corps et
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