La dette, une corde au cou de la Tunisie
ENJEU • La «Révolution de jasmin» rêvait d’une Tunisie plus juste. Mais les gouvernements successifs n’ont fait qu’exploser la dette, se liant les mains vis-à-vis des créanciers.

Depuis la chute de Ben Ali en janvier 2011, la dette extérieure tunisienne n’a cessé d’augmenter. D’après Fathi Chamkhi, porte-parole de l’association altermondialiste RAID1Membre des réseaux du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM) et d’Attac., en 2014 le solde est passé à 26 milliards de dinars (15 milliards de francs). «Cela représente une augmentation de 11 milliards de dinars sur quatre ans (2011-2014). Alors qu’en vingt-trois ans de régime
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