Née en 1953 à Pully, Hélène Richard-Favre vit à Genève où elle a effectué toute sa scolarité. Elle y a étudié les littératures russe, allemande et française à l’université, avant de se spécialiser en linguistique. Tout en menant des travaux en épistémologie et histoire de la linguistique, elle a enseigné le français à la Faculté de sciences politiques de l’université de Turin puis au post-obligatoire à Genève. Depuis 2004, elle se consacre entièrement à l’écriture et tient un blog sur le site de la Tribune de Genève (http://voix.blog.tdg.ch).
Elle est membre du jury du Prix des Charmettes depuis 2012.
Hélène Richard-Favre est l’auteure de plusieurs recueils de nouvelles (voir biblio sélective ci-contre) qui déroulent des vies minuscules, des «histoires d’espoirs et de paranoïas qui tiennent en quelques lignes et tirent leur force de cette économie de moyens, de leur précision tendue et de la tonalité particulière des voix qui les portent».1 value="1">www.lecourrier.ch/perles_minimalistes
Tous ont été publiés en Italie, en Russie et en Géorgie avant de l’avoir été en Suisse! C’est aussi le cas de Nouvelles de nulle part, paru cette année à Moscou. L’auteure a été invitée à le présenter à Saint-Pétersbourg puis dans la capitale russe en mars dernier, dans le cadre du programme d’échanges culturels «Swiss Made in Russia. Contemporary Cultural Exchanges 2013–2015» de Pro Helvetia.
Le texte que nous publions ici est extrait de ce recueil, qui sortira aux Editions d’En bas en version bilingue français-anglais en novembre prochain.
Notes