Fin 2003, 20 000 jeunes attendaient en vain une place d’apprentissage en Suisse. Fin 2005, ils étaient plus de 22 500. Celles et ceux qui ne trouvent pas de place d’apprentissage doivent souvent se contenter d’une «solution transitoire», ils rempilent pour une dixième année scolaire, un stage, un «semestre de motivation», ou un séjour linguistique. […]
L’épreuve de la globalisation
CHÔMAGE DES JEUNES(II/II) – Septante-deux pour cent des emplois en Suisse sont dans le secteur tertiaire. A cette situation inédite s’en ajoute une autre: les actionnaires exigent un rendement deux fois plus élevé qu’il y a vingt ans (10% au lieu de 5%). La course à la rentabilité est accusée de provoquer un chômage durable. L’Etat se donnera-t-il les moyens de fournir aux nouveaux marginalisés l’assistance sociale, la formation continue, et autres «semestres de motivation»? Tour d’horizon de quelques solutions proposées.