Dans Kursk, production soignée mais trop scolaire, Thomas Vinterberg évoque le destin tragique de l’équipage du fameux sous-marin, victime des atermoiements des autorités russes.
Antoine Russbach raconte avec Ceux qui travaillent la remise en question d’un cadre licencié dans un premier film brillant qui déjoue les pièges du cinéma militant.
Erik Poppe a opté pour un parti pris radical: Utøya, 22 juillet plonge le spectateur au cœur des événements avec un unique plan-séquence en temps réel.
Matteo Garrone renoue avec le réalisme social et lyrique de Gomorra. Dans Dogman, le cinéaste italien décrit un pays en pleine déroute morale, gangrené par la violence mafieuse...
Avec Le Poirier sauvage, Nuri Bilge Ceylan ajoute une nouvelle pierre à son œuvre austère et désenchantée, vouée à sonder les méandres de l’âme humaine.
Sous de faux airs d’enquête, Trois Visages, de Jafar Panahi, s’éloigne progressivement du drame pour raconter avec humour la confrontation entre mondes rural et moderne.
Winter Brothers, du cinéaste islandais Hlynur Pálmason, offre la vision sublime d’un enfer glacial et industriel. Une expérience esthétique avant tout.