L’Américain James Gray envoie Brad Pitt en orbite vers Neptune et signe son odyssée de l’espace, sans renoncer en rien à l’essence de son cinéma. Ad Astra, un film sublime et tourmenté.
Le réalisateur de Béliers narre le combat d’une éleveuse endettée contre une coopérative mafieuse dans Mjólk, la guerre du lait. Règlement de comptes dans un monde paysan au bout du...
Bruno Dumont poursuit sa relecture musicale et décalée du mythe de la Pucelle d’Orléans,
dans Jeanne, un second long métrage plus inspiré que le premier.
Blaise Harrison embrasse le trouble existentiel de l’âge ingrat dans Les Particules. Fantastique et anxieux, ce premier long métrage signale un cinéaste à suivre.
Dans Rojo, je jeune cinéaste argentin Benjamín Naishtat met en scène le dilemme moral d’un avocat de province, pour relire une page sombre de l’histoire de son pays.
Le Français Bertrand Bonello revient aux origines haïtiennes du zombi avec Zombi Child. Une figure éminemment politique, convoquée pour éclairer le présent.
Premier cinéaste coréen palmé à Cannes, Bong Joon-ho signe avec Parasite une satire sociale sidérante et sans espoir, qui témoigne de son incontestable maestria.
Quinze ans après Au large de Bad Ragaz, le Genevois F.-Christophe Marzal revient avec Tambour battant, une comédie familiale. Sympathique, mais bancale (ou l’inverse).
Icíar Bollaín et Paul Laverty retracent le parcours du danseur de ballet Carlos Acosta, entre douleur et gloire. Yuli est un biopic atypique et passionnant.
Chronique sociale entre thriller et comédie, L’Homme à la moto, second long métrage de l’Argentin Agustín Toscano, emprunte un chemin tortueux vers la rédemption.
La réalisatrice syrienne Gaya Jiji filme l’éveil existentiel d’une jeune femme à l’aube de la guerre civile. «Mon Tissu préféré» est un premier long métrage qui sublime son sujet.
Briguant la Palme d’or au Festival de Cannes, le cinéaste espagnol se raconte dans Douleur et Gloire, un film désarmant qui transcende les lieux communs sur les affres de la création.
En ouverture au Festival de Cannes, Jim Jarmusch moque le film de zombies dans The Dead Don’t Die. Une parodie où l’humour potache masque un regard désabusé sur notre époque.
Avec Les Oiseaux de passage, le cinéaste colombien Ciro Guerra s’empare du film de gangsters, abordé sous un angle inédit, pour raconter les ravages du narcotrafic dans une communauté indigène. ...