L’Equatorienne Luisa González était à Genève pour mobiliser la diaspora, quatre mois après le «vol» de l’élection présidentielle selon elle. La leader de la gauche a dénoncé le risque de nouvelles persécutions politiques.

Le 13 avril dernier, le candidat conservateur et autoritaire Daniel Noboa a officiellement remporté les élections présidentielles en Equateur. Pourtant, nombre de graves irrégularités ont eu lieu, sans alerter les observateurs internationaux. Analyse.

Le résultat du second tour de l’élection est contesté par la rivale de gauche du président sortant, Luisa González.

Le président équatorien sortant Daniel Noboa et sa rivale de gauche Luisa Gonzalez étaient au coude à coude au premier tour de la présidentielle de dimanche, après le dépouillement de 72% des suffrages.

La députée équatorienne Mónica Salazar et son homologue suisse Nicolas Walder tentent de mobiliser Berne en faveur de l’ancien vice-président Jorge Glas qui serait victime d’une persécution politico-judiciaire.

Les violences se sont multipliées ces dernières semaines et le gouvernement dénonce des groupes violents organisés et des organisations terroristes.